Quand le corps parle et que les pouvoirs l’étouffent. D’abord disciple de Freud, Reich s’en éloigne lorsque celui-admet l’hypothèse d’une pulsion de mort. Pour Reich, ce qui est originaire, c’est la vie et son courant qu’il désigne sous le terme d’orgone. Mais ce courant de vie stagne, ou est bloqué suite à des traumatisme que nous avons subi, généralement surtout dans notre enfance, parfois même au cours de la vie intra utérine. Ceci est d’abord inscrit dans notre corps. C’est pourquoi l’analyse reichienne propose en lien avec l’échange verbal des mouvements du corps, à différents niveaux de celui-ci. De plus, Reich considère que la société est en grande partie à l’origine de nos souffrances, d’où son engagement social. Tout ceci entraîne son exclusion de la société de psychanalyse. Qu’en est-il aujourd’hui, alors que bon nombre d’analystes reichiens se revendiquent ouvertement de l’anarchisme