Le syndicat, groupement de solidarité essentiel dans le monde du travail au plan professionnel comme interprofessionnel, est l’outil premier de défense, de revendication, d’action et de changement de tous salarié-e-s. Il devrait être du réflexe de chacun-e de se syndiquer pour ne pas être isolé face à sa hiérarchie, se faire respecter, défendre ses droits, les améliorer, en obtenir de nouveau, faire évoluer ou changer la société.
Depuis plus de 130 ans quelles grandes conquêtes sociales n’a pas été obtenues par et suite à l’action syndicale ? Les retraites, la journée de 8h, le droit à la formation professionnelle, les représentants du personnel, les conventions collectives sans oublier les congés payés… autant de mesures qui ont été permises grâce à l’action syndicale, grâce aux luttes sociales, qui ont imposé un rapport de force aux patrons, à l’État et ont poussé certains mouvement politiques au pouvoir, tel le Front populaire par exemple, à aller plus loin que leur programme, que leurs simples promesses électorales. Rien n’aurait jamais été obtenu sans les luttes sociales et syndicales. Et nous en bénéficions encore toutes et tous aujourd’hui.
Se syndiquer c’est un droit inscrit dans la constitution mais cela devrait aussi être un devoir pratique et moral de tous travailleurs conscient. D’autant plus…
Reprendre l’offensive face aux reculs sociaux
Qu’il est largement tant de relever la tête et de reprendre l’offensive dans un contexte généralisé d’une vague réactionnaire, au niveau national comme international, et de recul social.
Nos sociétés sont en effet confrontées à une offensive libérale et de casse des conquêtes sociales sans précédent dont la dernière illustration en France est l’adoption au forcing de la « loi travail » l’an dernier. Le choix de se syndiquer apparaît alors comme d’autant plus important face aux dégradations et reculs des conditions du monde du travail, aux développement de la précarité et de la misère et aux replis nationalistes, identitaires et réactionnaires. Et ce ne sont pas les partis politiques qui sont en capacité de proposer une alternative à cette situation de véritable recul social.
En opposition le syndicalisme que nous proposons est porteur de progrès sociaux, d’émancipation individuelle et collective, de solidarité et d’espoir en l’avenir.
Le bon choix de la CNT !
En effet, dans ce contexte le choix de se syndiquer à la CNT nous apparaît comme toujours aussi pertinent, comme le bon choix !
C’est le choix d’un syndicalisme de lutte, autogestionnaire, d’émancipation, pour une révolution pédagogique et sociale.
Le choix d’un syndicat qui n’est pas englué dans le système, avec ses financements étatiques, ses permanents et sa bureaucratie dont les intérêts particuliers liés à la pérennité de la structure prennent trop souvent le dessus sur l’intérêt collectif.
Un syndicalise qui articule revendications immédiates et revendications de ruptures. Qui luttent aujourd’hui contre les injustices et inégalités en faisant aboutir des revendications concrètes qui permettent d’améliorer nos conditions de vie et de travail mais aussi un syndicalisme qui s’attaque aux causes de ces inégalités et injustices et lutte pour une transformation sociale, pour construire un autre futur. Les deux dynamiques s’enrichissant par des pratiques concrètes dans les luttes et rapports sociaux. Des pratiques autogestionnaires, émancipatrices, d’entraide, de solidarité. Car c’est dans les luttes d’aujourd’hui que se construit le monde de demain.
Alors rejoins nous !