L’Union Départementale des syndicats CNT (Confédération Nationale du Travail) dénonce l’attaque de son local situé au 44 rue Burdeau dans le 1er arrondissement de Lyon dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 mars. Un groupe de fascistes a arraché la grille et brisé la vitre, tenté de casser le rideau de fer et dérobé du matériel militant.
Cette attaque se fait dans la suite d’autres attaques contre des locaux militants dans le 1er arrondissement, à savoir le local de la CGA (coordination des groupes anarchistes), le local du PCF et encore les attaques et dégradations contre Radio Canut. Outre ces actes de violences, depuis plusieurs mois, différents groupuscules fascistes essaient de recouvrir les murs du 1er arrondissement de différents pochoirs ou autocollants à caractère raciste ou haineux. Ces groupuscules, en particulier le Pavillon Noir (Bastion Social : groupuscule d’extrême droite émanation du GUD ; groupe violent dont des membres ont été condamnés à plusieurs reprises) pensent que la violence et ces actes d’intimidation feront taire l’action de la CNT. Actuellement, la CNT luttent aux côtés d’autres organisations afin d’obtenir la fermeture de leur local quai pierre Scize. Nous ne sommes pas dupes : si ces groupuscules se développent, c’est que les gouvernements successifs, en banalisant des discours voire des pratiques racistes et en détruisant les droits sociaux font le lit de leurs idées. Que ce développement se fait grâce au silence (voire à la complicité) de l’état, à la passivité de la police. En effet depuis plusieurs années, les groupuscules fascistes ont pignon sur rue, ils ne cessent de mener des actions violentes (agressions, provocations de rassemblements ou manifestations), et la seule réponse de la préfecture (représentant direct de l’état) a toujours été de minimiser cela et de faire croire à une guéguerre entre des groupuscules d’extrême-droite et d’extrême gauche.
Face à cela l’union départementale des syndicats CNT réaffirme sa volonté de continuer à lutter contre le fascisme et les idées haineuses qu’il transmet, sa volonté de lutter au sein des luttes sociales.
Face au fascisme et à ses idées, ¡No pasarán !