Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait ! Grève et mobilisation les 13 et 14 avril !

Le jeudi 13 avril : Grève interprofessionnelle et manifestation !


13H30 Place Maréchal LyauteyQuai général Sarrail à Lyon

16h30 Place du Promenoir à VillefranchesurSaône

A l’issue de la décision du Conseil constitutionnel, rassemblement

vendredi 14 avril devant la préfecture du Rhône à 15h30

Communiqué intersyndical départemental du Rhône à télécharger ci-dessous :

Communiqué intersyndical départemental du Rhône – 07 avril 2023

à imprimer, afficher, diffuser !

 

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de
la durée de cotisations, a été reçue par la Première ministre le 5 avril dernier. La
demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.


Pour l’intersyndicale, il s’agit
d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique.


Pourtant, cette opposition
largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers
des
actions et des grèves. Ce Jeudi 6 avril, nous étions encore plus nombreux et nombreuses que le 28 mars, à Lyon avec près de 32 000 travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité·e·s (2 000 à Villefranche/Saône) à nous mobiliser dans le calme démontrant la détermination à dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.


Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de
grave crise démocratique
et sociale, l’exécutif s’arcboute et porte seul la responsabilité d’une
situation explosive dans l’ensemble du pays. Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.


L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril,
des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.