Se battre et résister contre les mesures gouvernementales pour améliorer les conditions de travail des personnels et les conditions
d’apprentissage des élèves fonde l’action des syndicalistes de la CNT sur le terrain. Par ailleurs, chacune sait que toute pratique pédagogique porte en elle des valeurs et audelà, une conception de la société. Pour preuve le parasitage propagé par les réacpublicains au sujet de l’école, relayé presque quotidiennement par les média.
Les militantes de la CNT éducation s’efforcent donc de porter les questions de la reproduction sociale, et du sexisme notamment, non seulement au syndicat mais aussi au sein de leurs établissements. C’est pourquoi illes ont aussi à coeur de se questionner, se former, s’informer pour tenter de mettre en œuvre, dans l’ordinaire de la classe, des pratiques émancipatrices entre élèves, entre les savoirs et l’élève, entre apprenants et formateur et de transformation sociale.
Pour un syndicat de lutte autogestionnaire
Face aux valeurs dominantes du profit nous participons aux mouvements qui visent à changer le cours des choses en défendant des valeurs alternatives : face à l’individualisme : la solidarité, face à l’égoïsme : l’entraide, face à la résignation : l’action collective.
Pour nous le syndicat n’est pas une fin en soi, c’est un outil pour mener les combats sociaux et en même temps préparer la construction d’une société autogérée fondée sur d’autres valeurs.
Pour cela nous sommes indépendants des partis politiques, de l’Etat, du patronat, nous refusons la cogestion,
et les permanents syndicaux.
La CNT défend un projet de société fondé sur l’autogestion, c’est à dire la prise en mains de la production et de la distribution par celles et ceux qui produisent les richesses. Et dans les luttes c’est aux assemblées générales, regroupant syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s en grève, de décider de la conduite de la lutte, pas aux syndicats.